Les zones de pêche du Sénégal sont des sources privilégiées de produits de la mer et comptent parmi les stocks de poissons les plus abondants au monde. Pourtant, ces dernières années, cette ressource naturelle a été de plus en plus menacée par les navires de pêche commerciale en provenance d’Europe et d’Asie. Cette situation a entraîné une diminution considérable du nombre de poissons disponibles pour les pêcheurs locaux, ce qui a créé des tensions entre eux et les chalutiers étrangers qui se disputent une ressource limitée.
L’épuisement des stocks de poissons du Sénégal est un problème alarmant qui a été récemment mis en lumière par un nouveau documentaire intitulé “The Dead Fish War” (la guerre du poisson mort), dont la première a eu lieu au festival du film de Sundance au début de l’année. Ce documentaire passionnant suit plusieurs petits pêcheurs sénégalais qui luttent pour protéger leur vie et leurs moyens de subsistance tout en affrontant des navires étrangers lourdement armés qui exploitent leurs eaux en toute impunité. Le film met en lumière l’injustice économique et l’inégalité qui continuent de frapper une grande partie de l’Afrique de l’Ouest, ce qui en fait une expérience de visionnage essentielle pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur les réalités quotidiennes qui se cachent derrière les tensions géopolitiques mondiales.
En regardant “The Dead Fish War”, les spectateurs comprendront mieux l’impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire à travers le continent africain, ainsi que ce qui peut être fait pour garantir des pratiques de pêche plus durables dans le monde entier. Ce film rappelle également que toutes les nations ont l’obligation de respecter les eaux territoriales et les ressources de chacune d’entre elles, ce qui n’est pas toujours le cas dans le monde d’aujourd’hui.
Nous vous encourageons à regarder “The Dead Fish War” et à en savoir plus sur la façon dont les pêcheurs locaux luttent pour leur vie et leurs moyens de subsistance contre vents et marées. Cela peut sembler de la fiction, mais c’est bien réel – et cela pourrait déterminer l’avenir de la prochaine génération de marins sénégalais si nous n’agissons pas maintenant.